Tag : creation
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Voici des nouvelles de l’encyclopédie-jeu de Gandahar, à travers la présentation d’un des collaborateurs: Anaor Karim. Cet artiste 3d, subjugué comme nous par les univers Lalousiens, mets déjà ses talents au service de l’encyclopédie, mais nous avons prévu d’aller plus loin. Grace à lui, vous pourrez toucher du doigt les créatures de la planète Tridan ! Ses modèles seront en effet utilisés pour imprimer des figurines 3D tirées du film ou inspirées des romans, qui seront proposées lors de la souscription. Il était temps que vous découvriez qui il est, et les premiers essais de ce que nous préparons. En attendant la suite…
Un lien vers d’ autres planches de la BD : http://neurolikide.blogspot.com/p/bd-3d-le-phylum.html
Les deux autres je les ais vue beaucoup plus tôt, pas au cinéma mais en vidéo (avec une machine préhistorique qui s’ appelait un magnétoscope ! J ‘en ai gardé de très bon souvenirs et une influence certaine sur ma façon de dessiner. Le film qui m’ a le plus marqué ça reste quand même : Les maîtres du temps. Parce qu’ il y avait un dessin et un scénario qui était vraiment très bien fait.
Quand je l’ ai vu à l’ époque, je n’ai pas trouvé grand chose à redire ! Ça été une claque visuelle et l’ histoire m’ avait plu. Maintenant si on me demande mon avis des années plus tard. Je serai un peu plus critique (mais toujours admiratif du film !). Ce n’est pas le rythme du film qui m’ interpelle mais la définition des personnages qui aurait pu être un poil aussi « étrange » et innovante que la partie graphique.
Categories: Filmographie, Lalouzone
Au début des années 80, suite au formidable succès de Goldorak (le seul programme, dit-on, à avoir jamais recueilli 100 % de parts de marché), le merchandising de dessin animé est le nouvel eldorado. Les Maitres du temps, qui en 1982 sort sur les écrans, s’essaie donc aux produits dérivés, comme en témoigne une photo figurant dans le livre making off du film… En réalité, à part un cartable, un cahier de coloriage et un puzzle, cela reste assez timide. Sauf pour les figurines en plastique, dans la lignée des personnages du Capitaine flam et autres Ulysse 31, grace auxquelles Schleich matérialise, pour nos yeux gourmands de (grands) enfants (attardés), les personnages dessinés par Moebius Triple hélas: ces figurines (non articulées, ce sont des « toyz » comme on dirait aujourd’hui), sont un peu « pataudes », et malgré tout, vite devenues introuvables. De plus, contrairement à ce que laissait penser la photo de présentation, il semble que seulement quatre d’entre elles aient été produites, les autres étant restés à l’état de prototype. Qu’a cela ne tienne, trente ans plus tard, des amateurs du second dessin animé de René Laloux se sont mis au travail… L’un d’eux a réalisé le Prince Matton (jamais sorti donc) d’apres les photos du prototype. Mais il ne s’est d’ailleurs pas contenté de reproduire les modeles existants, et dans foulée a sculpté un maginifique ouin ouin et un des deux Gnomes. Vous pouvez même, grace au talent d’un collectionneur/artisan français, tenir dans vos mains une réplique de Mike, le micro qui relie Piel et l’équipage du vaisseau, veritable personnage virtuel, le tout au format 1:1.
Les sites et posts en question:
http://www.backintoys.com/t1956-custom-maitres-du-temps-customs-yula-et-oui-ouin
http://displayourfigures.blogspot.com
Categories: Lalousphère
Il n’y a pas que la BO de la planète sauvage qui soit « culte ». L’un des talents de Laloux a bien été de savoir s’entourer, de capter le meilleur de l’esprit du temps, en étant souvent en avance.
Au tout début des années 80, Brian Eno invente le concept « d’ambient », promis a un heureux développement dans les années 90 avec la vague électronique. Parmi les albums fondateurs , l’organique et mystérieux « on Land » de 1982 reste incontournable.
Pour illustrer (puisque c’est justement d’illustration sonore qu’il s’agit avec cette musique) la planète perdide, Laloux voulait donc Brian Eno , qui était à ce moment la, parait-il, quelque part dans une Ashram…
La partie illustration sonore fut finalement confiée à Pierre Tardy et Christian Zanesi et participe presque autant que les images de la sensation de merveilleux que dégage la planète Perdide (est il besoin de préciser qu’à l’époque, ce type d’ambientation pour un film est rare et précurseur)
Malheureusement, aucune des BO, à part celle de la planète sauvage, n’a été publiée intégralement. Pour les maîtres du temps, il faut se contenter d’un livre-disque sorti à l’époque, ne reprenant que les chansons du film.
Qu’a cela ne tienne, les Maîtres du temps à laissé des traces dans les oreilles, et un musicien a entrepris de refaire une BO à l’image de / inspirée de la bande son, intitulé logiquement Perdide.
« ….Based on the electro-acoustic wildlife of the animated film « The Masters Of Time », this album is an immersion within a lush ecosystem that echoes the mysterious and appealing animism emanating from the works of Hayao Miyazaki.(…) »
Une plongée très réussie dans les Doolongs, ensanglantée des feux d’un crépuscule extra-terrestre…
Le site de Boris Lelong (avec la version complete, en Creative Commons : http://www.borislelong.com/perdide
Categories: Lalouzone