Category : Lalousphère
Category : Lalousphère
Au début des années 80, suite au formidable succès de Goldorak (le seul programme, dit-on, à avoir jamais recueilli 100 % de parts de marché), le merchandising de dessin animé est le nouvel eldorado. Les Maitres du temps, qui en 1982 sort sur les écrans, s’essaie donc aux produits dérivés, comme en témoigne une photo figurant dans le livre making off du film… En réalité, à part un cartable, un cahier de coloriage et un puzzle, cela reste assez timide. Sauf pour les figurines en plastique, dans la lignée des personnages du Capitaine flam et autres Ulysse 31, grace auxquelles Schleich matérialise, pour nos yeux gourmands de (grands) enfants (attardés), les personnages dessinés par Moebius Triple hélas: ces figurines (non articulées, ce sont des « toyz » comme on dirait aujourd’hui), sont un peu « pataudes », et malgré tout, vite devenues introuvables. De plus, contrairement à ce que laissait penser la photo de présentation, il semble que seulement quatre d’entre elles aient été produites, les autres étant restés à l’état de prototype. Qu’a cela ne tienne, trente ans plus tard, des amateurs du second dessin animé de René Laloux se sont mis au travail… L’un d’eux a réalisé le Prince Matton (jamais sorti donc) d’apres les photos du prototype. Mais il ne s’est d’ailleurs pas contenté de reproduire les modeles existants, et dans foulée a sculpté un maginifique ouin ouin et un des deux Gnomes. Vous pouvez même, grace au talent d’un collectionneur/artisan français, tenir dans vos mains une réplique de Mike, le micro qui relie Piel et l’équipage du vaisseau, veritable personnage virtuel, le tout au format 1:1.
Les sites et posts en question:
http://www.backintoys.com/t1956-custom-maitres-du-temps-customs-yula-et-oui-ouin
http://displayourfigures.blogspot.com
Categories: Lalousphère
Une fois n’est pas coutume, voici une vrai fausse citation sérieuse de Roland Topor…
« L’humanité a besoin de sublime.
Le sublime du sublime, c’est l’art.
Le sublime de l’art, c’est l’avant-garde. »
Roland Topor, Mémoires d’un vieux con
…qui définit parfaitement l’essence de la planète sauvage.